Chef d'orchestre

Publié le par philomonique



 

Un jour,
 
J’ai arrêté de t’attendre
A notre jardin secret.
 
J’ai appuyé mon corps sur le mur d’amour
Que nous escaladions souvent en douce.
 
J’ai senti contre moi la froideur des pierres
Que je ne t’ai pas jetées.
J’aurais dû.
 
Mon cœur s’est recroquevillé
Sur la tombe de nos futurs rêvés.
 
J’y ai posé mes fleurs noyées
De trop de larmes versées.
 
J’ai vomi la terre brûlée
Qui m’avait fait tienne à même le sol.
 
Je suis repartie en trébuchant
Sur mes souvenirs embourbés.
 
J’ai pris la route du long et du large
Sans plus trop démesurer mes élans.
 
Et me suis dirigée de main de maître
Sur une nouvelle partition.
J'ai pu.
 
 
Inéluctable          philomonique - copyrighted décembre 2008
 
 

 

Publié dans Scènes de vie

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P
<br /> les mots parlent<br /> comme les pierres épousent les corps au sol comme la lune sourit aux étoiles<br /> comme une femme parle si bien à l'Amour.<br /> <br /> <br />
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D
Chère Monique,<br /> <br /> Tout semble si lourd, pesant, encombrant (tu le dis) et puis sur la fin, ce désir de revenir à la musique, donc à l'harmonie. Bien dit, bien fait !
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